Microsoft dans l’Education

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L’Éducation Nationale signe un accord avec Microsoft pour 13 millions d’euros. C’est affligeant je trouve…

Dès leur plus jeune âge, dans des écoles de la République, les enfants vont être analysés et pistés par une société privée.

Dès leur plus jeunes âges, dans des écoles de la République, les enfants vont être embrigadés à l’utilisation de produits et technologies propriétaires.

C’est une honte pour l’éducation, et le gouvernement. Alors qu’il y a peu, dans le projet de loi sur le numérique, les logiciels libres étaient si largement plébiscités (mais pas entendu, étonnant). A l’heure où les problèmes et les révélations sur le non respect de la vie privée, l’espionnage par de grands groupes ou des services secrets, prennent de plus en plus d’ampleur, le gouvernement impose des logiciels privateurs dans l’Éducation Nationale, une fois de plus…

Sans parler des avantages financiers à utiliser du libre, il existe de nombreuses alternatives logiciels à ces produits, qui permettrait de promouvoir, développer et perréniser leurs usages. Et les infrastructures sont certainement présentes aussi, la France possédant quelques grands groupes dans le libre, et de très nombreuses PME également. D’ailleurs, c’est un marché de 4 milliards d’euros et 50 000 emplois a-t-on découvert il y a peu. Des emplois qui augmentent dans ce domaine, et pourraient augmenter peut-être plus si le gouvernement agissait mieux. Le chômage est si bon pour que le gouvernement ne s’en préoccupe pas plus ? Bref, le choix est possible, les alternatives sont présentes.

De plus, l’éducation, c’est la connaissance, la curiosité, la compréhension, voir, soyons fou, le partage non ? Et on force les élèves à utiliser des produits dont ils ne peuvent comprendre le fonctionnement puisqu’ils n’ont pas le droit d’accéder au code source et ne peuvent donc pas l’étudier. Ce n’est pas très en rapport avec les valeurs et l’éthique de l’éducation je trouve.

C’est plutôt affligeant… Mais évidemment, rivaliser avec 13 millions d’euros, c’est difficile. C’est un mauvais choix, qui n’est pas en faveur des élèves et futurs acteurs de la société. Un gouvernement de gauche n’aurait pas fait ce choix.

 

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