Pour un réveil numérique

Le numérique est un formidable outil d’éducation et de croissance. Mails il est depuis longtemps dominés par les gafam, ce qui plombe terriblement nos acteurs locaux et notre économie. Il est plus que temps d’agir !

En premier lieu, il faudrait une plateforme nationale permettant de découvrir nos acteurs locaux (notamment les membres du CNLL) proposant des offres de service pour nos TPE et PME, un endroit de référence donnant des informations claires et à jour. Pour cela, nos acteurs locaux devraient travailler ensemble. Ce serait comme un grand annuaire des outils disponibles pour accompagner nos acteurs locaux. Mais il faudrait que chacun y mette du sien.

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Il faudrait ensuite un média (éthique et souverain) permettant de les accompagner afin qu’elles puissent communiquer sur leurs offres dans nos territoires aussi bien qu’au niveau national. Cela, on a déjà, c’est SmartRezo et le Mouvement des acteurs locaux.

Une fois cela en place, notre écosystème du numérique serait plus fort pour dialoguer avec nos collectivités, administrations et CCI afin qu’elles cessent enfin de privilégier les outils des gafam (les Google Ateliers Numérique entre autre mais pas seulement) et fassent appelle à nos acteurs locaux du numérique.

Tout cela permettrait de mieux structurer cette filière et qu’elle puisse se coordonner. Et cela permettrait de la faire travailler, main dans la main avec nos TPE/PME et collectivités afin qu’une vraie synergie se développe. Ce qui serait évidemment bon pour notre économie et nos emplois.

Mais pour cela il faudrait une vraie volonté de chacun des acteurs à œuvrer ensemble, à collaborer, pour le bien commun de notre tissu économique. Pour retrouver une souveraineté numérique et un dynamisme économique.

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Parallèlement à cela, afin de lutter contre les déchets numérique et en même temps contre l’illectronisme, il faudrait mettre en place une véritable filière de ré-emploi, dans tous nos territoires. Dans chaque régions, organiser des collectes des vieux ordinateurs des entreprises, afin qu’ils soient récupérés, démontés pour récupérer ce qui peut l’être, puis remonté et remis en état. Ces ordinateurs pourraient ensuite être revendu à bas pris pour pouvoir équiper nos concitoyens qui n’en ont pas les moyens (avec une petite formation également, le matériel ne fait pas tout). Il y a toute une filière à mettre en place et l’enjeux est tellement important. Un exemple à suivre pourrait être Emmabuntüs.

Voilà des pistes à suivre, peut-être, pour pouvoir reprendre en main notre numérique d’une façon que cela soit réellement bénéfique à toutes et tous dans nos territoires, permettant de dynamiser ce secteur tout en étant utile à tous. Beaucoup de choses à faire, il faut de la volonté !

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