Les logiciels libres sont un bien commun. Ils appartiennent à toutes et tous. C’est une chance énorme pour beaucoup de monde, notamment les gens à faible revenus qui peuvent les acquérir gratuitement. On peut les modifier pour les adapter à ses propres besoins. Ce partage des connaissances permet de ne pas avoir à réinventer la roue à chaque fois, et permet également l’échange et le partage avec les autres.
Cette libre mise à disposition d’outils et de connaissances est un réel bienfait. Cela a une réelle importance, utilité, pour beaucoup. Le libre partage, cela commence par l’informatique, puis se diffuse dans d’autres domaines que l’informatique, on le voit bien (les livres, l’art).
C’est donc un acte éthique et engagé politiquement. C’est un acte de solidarité.
Tout cela est possible grâce à des bénévoles (la plus part du temps, mais pas toujours). Des gens qui font cela sans rémunération, sur leur temps libre. Et également grâce à la licence GPL et la FSF créée par Richard Stallman.
Il faut donc participer à ce mouvement, qui, sans cela, ne pourra pas continuer à produire des logiciels, de la documentation de qualité et libre. Chaque geste compte. Un peu de traduction, une documentation à écrire, un logiciel à tester, un bug à corriger, un don de matériel ou d’argent.
Les gens, dans notre société individualiste où le profit et le chacun pour soi reigne en maître, et où les gens s’abrutissent devant la télé réalité, ne font que se servir, et piller certaines ressources, sans même se poser de questions.
Ils se servent car c’est disponible et gratuit. Et ne cherchent pas le comment du pourquoi. C’est du pillage, sans même savoir que derrière cela il y a une philosophie, une éthique et une licence (la GPL) qui permet cette liberté à l’utilisateur.
Donc, si on utilise des logiciels libres, il faut participer, avec ses propres moyens et suivant ses propres compétences bien sûr.
Il faut diffuser le libre partout où cela est possible et utile, sans pour autant s’unir à des choses propriétaires et chercher à tout prix à « faire du chiffre » (comme le fait, a mon avis, Ubuntu qui copie et s’allie de plus en plus avec le modèle propriétaire). Beaucoup de nouveau « libristes » ne connaissent qu’Ubuntu. Ils commencent en découvrant cette distribution. C’est un point d’entrée. Le soucis, c’est que, bien souvent, ils ne vont pas chercher plus loin que cela.
Il faut informer, faire de la pédagogie, pour faire découvrir ce qu’est réellement le libre : le partage, la libre diffusion, l’entraide, la liberté.
Ne pas simplement se dire, c’est gratuit alors je me sers (ce que fait la majorité).
Utiliser des logiciels libres et participer à cette communauté, c’est une autre façon de voire la société, c’est un engagement citoyen. C’est aussi un moyen de lutte pour améliorer cette société dans laquelle nous vivons. Il faut informer pour que les gens agissent en connaissance de cause. Le savoir, la compréhension, grâce à l’échange et au partage.
Utiliser, puis participer. C’est un acte militant, un engagement en faveur d’une autre société, tournée vers l’humain et non vers le fric, le paraître et le chacun pour soi.
En espérant que ce post soit utile et fasse réfléchir, je vous souhaite une bonne journée 😉
OOOOOOOhhhhhh un peu de texte et plus de trois lignes, chouette, je vais pouvoir en ajouter (quelques lignes:)
Quand j’ai commencé dans le Libre se fut avec la Mandrake 10, la seule distrib qui ai reconnu tous les composants de mon pc de l’époque et ce n’est pas sans en avoir essayé d’autres comme Suse, Knoppix mais rien à faire plantage etc…
Après 5 ans sous Mandrake/Mandriva, j’ai voulu changé, OpenBSD, trop lourd les lignes de commandes, Suse, pas changé depuis tout ce temps, Fedora, mouai, Arch, quelle bande de petits *** (expérience personnelle pas forcément objective), tant qu’a devoir se taper des p’tits *** autant que cela soit avec une distrib qui reconnait tous les composants sans me prendre des heures, alors pour le moment c’est Ubuntu/Kubuntu mais je suis de près Mageia.
Tout ça pour dire qu’à part les geeks (je déteste ce moment ou peut-être plus ceux qui l’arbore…), les nerds et autres informaticiens, la majorité des utilisateurs n’ont que faire de leur système d’exploitation (d’ailleurs la plupart ne connaissent même pas leur OS…), c’est juste un outil et le plus important pour eux c’est :
1. QU’IL FONCTIONNE
2. QU’ILS NE SE PRENNENT PAS LA TÊTE POUR L’UTILISER
Donc ça donne : Windows, OS X et Ubuntu, CQFD quoi 🙂
L’utilisateur lambda se fout royalement de son OS, il reste les curieux, les passionnés qui représentent 1% des OS dans le monde ou 90% des serveurs ça dépend d’où vous regardez 😉
lol oui, il y a du texte pour une fois 😉
Je suis d’accord avec ton analyse. La plus part des gens se moquent de ce qu’il y a sur leur PC, tant qu’il fonctionne. Mais c’est justement à la communauté du libre de les sensibiliser à cela, de les informer, pour qu’ensuite ils puissent choisir en connaissance de cause.
Je pense qu’il y a un soucis dans la « communauté » même. Pas mal de gens qui s’intéressent plus ou moins au libre et utilisent du libre ne font « que » l’utiliser. Sans se soucier de ce qu’il y a derrière.
Quand on utilise quelque chose qui nous est utile, nous plait (hébergement libre, logiciel, etc) cela me parait normal de donner en retour (temps ou argent), du moins, c’est comme cela que je vois les choses, et comme cela que j’agis. Mais la majorité des utilisateurs restent des utilisateurs, une infime minorité passe de « l’autre coté du mirroir » pour devenir contributeur.
C’est le soucis, il y a trop de pilleurs. C’est notre société commerciale qui veut ça je suppose, les gens ne savent plus ce qu’est le partage et l’entraide. C’est gratuit, ils se servent, et au revoir, souvent sans même un simple merci.
P.S. : moi aussi j’attends Mageia avec impatience 😉